Highway Patrol sur la Wachau !

Après un soigneux repérage cartographique local, nos deux brigadiers en mal d’aventure décidèrent d’aller inspecter la fameuse Wachau (Prononcer Varrrrô)– haut lieu de la viticulture autrichienne, du vice et de la débauche. Vice et débauche en Autrichien se traduirait en français par "boire un verre de blanc et parler en souriant à une serveuse !" Nous n’avons pas hésité à replier intégralement la capote convalescente et avons pris l’initiative d’emprunter l’autoroute. L’IDB préférant se faire dépasser par des doubles 38 tonnes polonais que par des vélos (ça se comprend …). Le soleil apportait ses reflets chatoyants sur la mine enjouée des 2 compères pas peu fiers de débattre commissarialement bercés par le doux ronronnement de la vieille demoiselle … Première aventure, il nous fallait traverser le Danube pour arriver sur la Wachau et faute d’avoir trouver la bonne route, nous dûmes prendre le bac plusieurs km plus loin. Eh ben, on a pas regretté le pont goudronné comme vous pouvez le constater sur ce premier cliché, c’était chic ce bac !

Une fois du bon côté, l’IDB me passe le volant (disons plutôt que je le prends vu qu’il était parti faire une escale technique) et après quelques minutes où je me suis sincèrement demandé à quoi servait la pédale du milieu (inopérante), un bruit bizarre nous avertissait que le pot était par terre, fallait que ça tombe sur moi !! Pas de pot (facile mais bon, fallait quand même la faire). L’incident ne nous a pas empêché d’aller trouver un peu de réconfort dans une taverne locale, nous avons pris un verre de blanc et souri à la serveuse (bonne débauche autrichienne…). On savait que patrouiller sur la Wachau en doche avec pot percé risquait de nous faire repérer, nous avons donc pris l’option vélo et revêtu nos tenues de touristes banalisés afin de passer inaperçus. Mission accomplie, je crois qu’on peut dire après une après-midi entière de pédalage intensif sur la Wachau, que personne n’a remarqué que 2 membres du Commissariat circulait au sein de ce site incroyable.

 

C’est dans l’anonymat le plus complet que nous avons surpris ces vignes à flanc de coteaux laissant percevoir sous leur vert feuillage quelques belles grappes gorgées de soleil. Je ne vous parle pas des petites ruelles aussi étroites que soignées des villages de la Wachau, ni de ces ruines de Durstein où Richard Cœur de Lion (himself) fut emprisonné pendant 7 ans pendant que Robin de bois foutait un souk pas possible dans la forêt de Locksley (C’est l’IDB qui m’a raconté tout ça, moi, en même temps, j’aime qu’on me fasse rêver !).

Autant dire que cette patrouille fut plus que sympathique, je le dis haut et fort J’AI AIME L’AUTRICHE ! et j’ai même sommé l’Inspecteur d’arrêter de se plaindre d’être en Autriche car à part le riz au knackys et le Ricard, on trouve plein de bonnes choses dans ce pays !

CBC austrophile

Comments

[adjudantbg]

Juste une petite précision pour ceux qui se piquent de reprendre les fiers chroniqueurs des aventures commissariales chez les sudètes. Vous voulez, cher IdB, bien évidemment parler de la foret de Sherwood. Nottingham forest, c'est un brillant club de football dans les années 70-80 dont le record d'invincibilité en championnat d'Angleterre vient d'être surpassé par les Frenchies d'Arsenal. il fallait que ce soit dit.
Nous n'oublierons pas qu'il y avait tout de même un fond de vérité dans vos souvenirs, tant il est vrai que l'adversaire de Sir Robin de Locksleey réfugié dans la foret de Sherwood était le sheriff de Nottingham, ancêtre du fiscalisme apatride et débridé dénoncé par le chef de chemises brunes, bien de chez nous celles-ci...

ABG que everything I do, I do it for you...

[Inspecteurdb]

Grâce te soit rendue, Commissaire, tout y est, comme disait l'ABG l'autre jour. Précision dans l'évocation, anecdote historique qu'il me touche que tu aies resservi tant ton esprit divaguait à ce moment-là, et jusqu'à la prononciation d emots barbares tels que Wachau, une gageure en théorie pour l'hispanisant que tu es. Mais c'était sans compter sur ta légendaire capacité d'adaptation, emblématisée si besoin était par ce changement d'ampoule de dodoche dans la nuit, sous les rayons d'une Maglite faiblarde et le regard suspicieux d'un Verkehrspolizist mal embouché, à peu près sût d'avoir chopé des contrebandiers albanais.
Tu ne m'en voudras donc pas de suggérer plutôt une forêt de Nottingham que de Locksley, encore que ce dernier patronyme fût bien celui de Sir Robin.
Pas plus que de me porter en faux de tes sommations, ainsi que des sarcasmes provenant du sommet des Alpes. Dans un blogmail à jaillir d'ici une petite dizaine de minutes.
L'IdB, austro un peu phobe quand même

[adjudantbg]

... Terre bénie des dieux, pays d'élection, je t'ai enfin trouvé. La description idyllique faite par le CBC22 de ce pays au ciel d'un azur toujours parfait m'a convaincu, je pars m'installer en Autriche.
L'adjudante se déclare même prête à me suivre, à condition que toute notre suite déménage en même temps, que les autrichiens se mettent tous au Français, sans accent s'il vous plait et qu'ils réduisent de 80 % leur consommation dde saucisse.
Autant le dire , il va y avoir un petit délai, mais après le récit de cette victire historique de nos troupes, c'est décidé, moi aussi j'irai me faire dorer la raie au soleil d'Austerlitz.

l'ABG, qui comprend de moins en moins les sempiternelles complaintes du debase